L'exception locale et temporaire a rapidement pris une dimension nationale. Après que la préfecture de Vendée a accordé une dérogation au Puy du Fou afin qu'il puisse accueillir jusqu'à 9 000 personnes, samedi 15 août, les critiques pleuvent sur l'exécutif : pourquoi le parc d'attractions de Philippe de Villiers, qu'on a dit, un temps, proche d'Emmanuel Macron, a-t-il été exempté de la limitation à 5 000 personnes des rassemblements, instaurée à l'échelle nationale jusqu'à fin août et prolongée cette semaine jusqu'au 30 octobre ? Récemment nommée ministre de la Culture, Roselyne Bachelot a voulu mettre les choses au point.
« Je comprends l'émotion et la colère des professionnels et des artistes qui ont dû annuler leurs activités et c'est un véritable crève-cœur », affirmait-elle sur le site du Parisien , dimanche soir. Et d'ajouter : « Le parc du Puy du Fou n'a bénéficié d'aucun passe-droit. » Interrogée sur les bonnes relations qu'entretiendraient Emmanuel Macron et Philippe de Villiers, Roselyne Bachelot répondait aussi dans les colonnes du journal : « Il n'y a aucun fait du prince. Le préfet de la Vendée a examiné les dispositions du protocole sanitaire présenté par les organisateurs et fait en lien avec l'Agence régionale de santé. »
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